PSG: new details on the reasons for the departure of Ancelotti

Pas sûr que ce soit mon dernier match avec le PSG. » Hier, en conférence de presse, Carlo Ancelotti n’a pas exclu le fait de devoir honorer son contrat jusqu’à son terme (2014). Mais personne n’est dupe. L’Italien veut quitter le Paris Saint-Germain et attend toujours que ses dirigeants règlent le thème de sa succession pour enfin prendre son envol, destination Madrid.

Si le départ du technicien transalpin est connu, ce dernier laisse toujours planer le mystère sur ce qui a motivé son choix. Depuis plusieurs semaines, deux options ont régulièrement été citées. La première remonterait au début du mois de décembre lorsqu’Ancelotti a été clairement mis en danger par sa direction suite à la défaite rouge-et-bleu à Nice (2-1). Un ultimatum qu’a très mal vécu un coach à la solide réputation. La seconde option est tout simplement qu’un club comme le Real Madrid, ça ne se refuse pas. Mais il semblerait que ce soit bien des raisons liées au management du PSG qui soient à l’origine de sa décision.

L’Equipe nous informe en effet que le revers parisien à Reims (1-0) a également eu des conséquences sur le futur de l’Italien. Après le match, Nasser Al-Khelaïfi convoque Ancelotti, Leonardo ainsi qu’Olivier Létang dans une salle de l’enceinte rémoise afin de pousser un nouveau coup de gueule. Une mise au point musclée qui aurait rappelé à Ancelotti l’épisode niçois et qui aurait donc été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Excédé par le manque de patience des dirigeants qatariens alors qu’à ce stade de la saison l’équipe était toujours leader de Ligue 1 et partie pour se qualifier pour les quarts de finale de la LdC, Ancelotti a donc dit stop. Mais ce n’est pas tout. Conscient de la volonté de son club d’engager un entraîneur plus réputé et surtout plus médiatique (Mourinho, Wenger), le Transalpin s’est logiquement senti dans une position de coach parisien à durée de vie limitée. Tout ça sans parler de ses divergences avec Leonardo sur le mercato. Bref, si aujourd’hui Paris se mord les doigts de voir Ancelotti vouloir mettre les voiles, le club parisien ne peut s’en prendre qu’à lui-même.